La Garde Blanche

Première française
Non, ce n’est pas une bombe tombée du ciel, mais bien des explosifs, tirés dans les entrailles de la terre par les compagnies minières qui ont mis la région en coupe réglée. Détruit, le village. Écartés, les habitants. Et bientôt, pollué le Rio Verde par la construction d’un barrage dont les rivages seront fermés aux autochtones. Ici, à Salaverna, au nord-est du Mexique comme dans une bonne part des montagnes environnantes, ce n’est pas la police qui fait régner l’ordre, mais les “gardes blancs”, des bandes criminelles liées aux cartels de la drogue qui menacent la population. Réseaux téléphoniques coupés, routes peu sûres. Alors, on est sur ses gardes, espérance et désespoir mêlés. “Nous rêvions d’utopie et nous nous sommes réveillés en hurlant”.

Dans un Mexique pillé par les compagnies étrangères, où les grands chantiers sont “surveillés” par les gardes blancs, 264 compagnies minières exploitent le sous-sol du pays. Cela valait bien un film à grand spectacle où le talent de toute l’équipe regroupée autour de Julien Elie -image, son, montage, témoignages- prend une exceptionnelle dimension.
Dès 16 ans.

MAR.JEU. Projections + interview avec le réalisateur

Réalisé par : ELIE Julien
Avec une interview de : ELIE Julien

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