BENOÏT BIZARD
BIOGRAPHIE
C’est lors d’un voyage au Mali, à dix-huit ans, qu’il fait ses premiers films. Fortement marqué par cette expérience, l’œuvre de Jean Rouch sera l’élément déclencheur de sa vocation documentaire. Après l’obtention d’un BTS audiovisuel, il travaille cinq ans à JLO Productions (Des Racines et des Ailes) comme assistant vidéo et assistant réalisateur. Son envie d’un cinéma plus ethnologique le pousse à réaliser un documentaire, en autoproduction, Pelengana Bina, un documentaire sur l’un des derniers violonistes traditionnels du Mali. Une licence d’anthropologie détermine alors son approche sur les trajectoires de vie, les témoignages, la vie quotidienne d’ici et d’ailleurs, la «tradition» et les pratiques culturelles au sens large. Parallèlement à d’autres activités vidéo, plusieurs projets personnels voient le jour dont Nege Bo, sur les forgerons du Mali, Monstres de femmes, où des femmes issues de l’immigration racontent leurs « monstres ». En 2016, il est cadreur et assistant-réalisateur pour le documentaire "Tant que les murs tiennent" de Marc Perroud (VDH Production), qui croise plusieurs regards sur l’usine Rhodiacéta de Besançon. Ce film sera diffusé sur France 3 et obtiendra le grand prix du film d’architecture, Il se forme ensuite au son avec Marc Weymuller, puis Daniel Deshays aux Ateliers Varan. Cette nouvelle orientation de son travail aboutit sur plusieurs créations sonores, notamment au théâtre avec Adventice, nos mauvaises herbes.